Direction des Pêches Maritimes; Centre d'information, 1,rue Joris BP 289, Dakar, Sénégal. Contact: Arame Ndiaye Keita. arame.keita@gmail.com Lien web: http://www.ecomaritime.gouv.sn

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  • Résultats Généraux des Pêches Maritimes 2019.

    Ministère des Pêches et de l'Economie Maritime, Dakar (Sénégal). Direction des Pêches Maritimes (DPM) (Direction des Pêches Maritimes, 2022)
    La Direction des Pêches maritimes assure la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de pêches maritimes artisanale et industrielle. A ce titre, elle a pour mission, entre autres, la collecte, le traitement et la publication des statistiques des pêches maritimes. Les données de la pêche artisanale maritime proviennent des services déconcentrés des pêches. Elles sont collectées sur des fiches confectionnées par les services eux-mêmes et faisant appel aux techniques d’échantillonnage aléatoire simple. Par ailleurs d’autres méthodes se fondent sur l’enregistrement et l’exploitation des données dans des cahiers de sondage, des certificats de contrôle d’origine et de salubrité (COS) et des certificats à la première vente (CPV). En ce qui concerne la pêche industrielle, les données de base proviennent essentiellement des journaux de pêche renseignés depuis 2017 par les capitaines des navires et sont complétées par les notes de pêches (bon de pesée) et les manifestes de déclaration fournis par la Douane aux armements. Les données des crevettiers profonds sénégalais et des navires de l’Union européenne opérant dans le cadre de l’accord de pêche avec le Sénégal sont collectées au moyen du système ERS mise en place. L’ensemble des données collectées sont centralisées à la DPM où elles sont saisies, traitées, analysées et publiées sous forme d’un rapport annuel intitulé « Résultats généraux des pêches maritimes ». Ce rapport est produit pour répondre aux différentes sollicitations des utilisateurs. Les débarquements de la pêche maritime de l’année 2019 s’élèvent à 533 479 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 272,602 milliards de FCFA contre 524 851 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 272,466 milliards en 2018. En glissement annuel, on note une légère augmentation des débarquements en volume de 1,64% et en valeur de 0,05 %. Les quantités de produits de la transformation artisanale s’élèvent à 56 860,91 tonnes pour une valeur de 53,150 milliards de FCFA contre 51 236,84 tonnes l’année dernière pour une valeur de 42,115milliards. Comparée à 2018, nous notons une hausse de 11% en volume et 12% en valeur. Le mareyage des produits frais s’élève à 232 875 tonnes contre 193 990 tonnes en 2018, soit une hausse de 20%, et celui des produits transformés tourne autour de 16 698 tonnes sur le marché intérieur. La distribution locale totale des produits frais au sein des régions maritimes s’élève à 50 810 tonnes. Quant aux exportations, elles sont passées de 293 792,00 tonnes en 2018 à 311 882,51 tonnes en 2019, soit une hausse de 18 090,51 tonnes en valeur absolue et 6% en valeur relative. Quant à la valeur commerciale, elle est passée de 299,184 milliards en 2018 à 308,208 milliards en 2019, soit une augmentation de 3%.
  • Plan d'Aménagement de la Pêcherie de Poulpe au Sénégal: Octopus vulgaris.

    Ministère la Pêche et de l'Economie Maritime, Direction des Pêches Maritimes (DPM); Ministère la Pêche et de l'Economie Maritime, Cellule d'Etudes et de Planification (CEP). Projet Aménagement Durable des Pêcheries du Sénégal (ADUPES) (Direction des Pêches Maritimes (DPM), 2016)
    Le plan d’aménagement développé dans ce document concerne la pêcherie de poulpe (Octopus vulgaris) y compris la ressource (stock unique) et les acteurs qui exploitent cette ressource. La pêcherie de poulpe comprend un segment artisanal et un segment industriel national dont la zone d’activité couvre la Petite Côte et s’étend jusqu’au nord de la Grande Côte. Elle se prolonge également au sud, à Djifère et en Casamance. Elle est sujette à de grandes variabilités de production en fonction des facteurs environnementaux, comme l’intensité de l’upwelling côtier : la capture annuelle moyenne est de l’ordre de 10.000 tonnes.Le PAPP s’appuie sur les résultats du diagnostic de la pêcherie avec notamment des éléments relatifs à la bio-écologie de l’espèce, à l’état du stock, aux systèmes d’exploitation, aux mesures de gestion existantes, aux marchés et à la commercialisation, ainsi qu’au système d’information et à la définition de la pêcherie.
  • Résultats Généraux de la Pêche Maritime: 2018.

    Ministére des Pêches et de l'Economie Maritime, Dakar (Sénégal). Direction des Peches Maritimes (DPM) (Direction des Pêches Maritimes, 2018)
    La production de la pêche maritime artisanale et industrielle (nationale et étrangère) se chiffre pour l’année 2018 à 524 851 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 272,466 milliards, contre 510 596 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 222,719 milliards en 2017. En glissement annuel, on note une augmentation des débarquements en volume et en valeur respectivement de 14 255 tonnes et de 49,748 milliards, soit des hausses respectives en valeur relative de 3% et de 22%. La part de la pêche artisanale dans la production nationale représente 76% soit 398 643 tonnes et celle de la pêche industrielle 126 209 tonnes soit 24% en valeur relative. Les captures de la pêche industrielle sont réalisées pour l’essentiel par la flotte nationale à hauteur de 94% et dans une moindre mesure par la flotte étrangère pour 6%. La production maritime est destinée à la consommation, à la transformation et à l’exportation. Ce présent document peut est scindé en trois parties: 1- La production de la pêche maritime, 2 - La transformation des produits de la pêche maritime, 3 - La commercialisation des produits de la pêche maritime.
  • Résultats Généraux de la Pêche Maritime: 2017.

    Ministère de la Pêche et de l'Economie Maritime, Dakar (Senegal). Direction des Pêches Maritimes (Direction des Pêches maritmes, 2018)
    Les résultats des pêches maritimes en 2017 révèlent que l’estimation de la quantité totale débarquée s’élève à 510 596 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 222,719 milliards, contre 495 880 tonnes en volume et 185 milliards de FCFA en valeur en 2016, soit des hausses respectives de 3% en volume et 20% en valeur. Les débarquements proviennent d’une part de la pêche artisanale à hauteur de 77% soit 394 036 tonnes et d’autre part de la pêche industrielle pour une part de 33% soit 116 501 tonnes. Ces captures sont réalisées pour l’essentiel par la flotte nationale et une partie à l’actif de la flotte Étrangère. Par ailleurs, une partie des débarquements est exportée par les sociétés de transformation industrielle notamment et par le secteur artisanal dans une moindre mesure. Le présent document compte trois chapitres que sont : 1- La production de la pêche maritime, 2-la transformation des produits de la pêche maritime -3- La commercialisation des produits de la pêche maritime.
  • Contribution à la connaissance et à l'amélioration du marché des produits de la pêche.

    Touré, Abou M. (Ecole Inter-Etats des sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV), 1977)
    e Sénégal, pays situé à l'extrême Ouest du continent africain, ouvert sur près de 700 km au centre Atlantique a su, très tôt, tirer profit de cette richesse extraordinaire qui l'a fait entrer de plein pied dans le peloton de tête des pays producteurs de poissons. J: l'a réussi grâce à une population qui, ayant fourbi ses armes dans les eaux intérieures, s'est résolument tournée vers les horizons infinis. Avec des moyens techniques variées et riches, qui vont de la frêle embarcation monoxyle au thonier de grande jauge en passant par le cordier de Soumbédioune, de la ligne de fend individuelle au chalut dévastateur et les senne tournantes, les pêcheurs sénégalais et étrangers continuent de débarquer d'année en année des quantités impressionnantes de poissons, crustacés et mollusques de toutes sortes La production est passée ainsi de 79.367 T. en 1960 à 352.912 T. en 1975: soit une progression de 34,4% alors que la production arachidière arrive à peine à doubler son tonnage de l'indépendance .. Le problème qui se pose n'est pas tellement d'augmenter les tonnages débarqués car ici les fonds sont riches et les bancs nombreux, mais de savoir comment répartir judicieusement cette masse de produits de la mer. On sait que dans tous les pays du monde, l'économie alimentaire est plus ou moins scoumise à l'autorité de l'Etat, en vue d'assurer les approvisionnements vitaux. Il incombe donc au Gouvernement d'améliorer l' approvisionnement en aliments de base à bon marché par des mesures appropriées et en raison de la pénurie des protéines alimentaires à bon marché, la production doit être particulièrement encouragée et sa diffusion la plus large possible. Des mesures d'ordre économique et politique peuvent être prises pour ajuster la balance commerciale en fonction de la demande intérieure et l'évolution des marchés extérieurs de façon à équilibrer l'offre et la demande à des prix raisonnables. L'orientation générale qui doit guider cette politique doit être la suivante : protection farouche des intérêts des producteurs qui consentent les plus lourds sacrifices et des consommateurs qui doivent avoir les denrées de première nécessité à des prix les plus bas possibles, tout en permettant quand même aux intermédiaires compétents et sérieux de profiter des bienfaits de ce secteur.
  • Contribution à l'étude de la pêche et des industries de la pêche en Mauritanie.

    Mahmoud, Chérif A. (Ecole Inter-Etats des sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV), 1975)
    y a seulement Quelques années, la Mauritanie, pays côtier, ne tirait qu'un mince profit des ressources de la mer. Ses habitants, éleveurs nomades pour la plupart, vivaient tous à l'intérieur du continent. En effet, la zone littorale, longue de plus de 600 Km, n'est qu'une vaste étendue désertique. A la Mauritanie rurale, terre d'élevage, se greffe une autre Mauritanie, urbaine celle-là, née de la pêche et des industries minières. Cette pêche, inconnue pour beaucoup de mauritaniens jusqu'en 1960, devient l'un des prinoipaux leviers du développement économique de leur pays. Dans une première partie, par un rappel des prinoipales ressouroes halieutiques,nous aborderons, dans la seconde partie, l'exploitation oes ressouroes. Après un bref aperçu historique, nous parlerons de l'organisation et de la réglementation de la pêohe en Mauritanie. Ensuite nous étudierons les aotivités de pêohe, de transformation et de oommercialisation des produits. Nous terminerons ce travail en donnant notre avis sur les perspeotives de développement qui s'offrent à ce secteur.
  • Résultats généraux des pêches maritimes: 2014.

    Direction des pèches maritimes (Direction des Pêches Maritimes, 2014)
    Les débarquements de la pêche maritime en 2014, s’élèvent à 425 002 tonnes contre 441 254 tonnes en 2013 équivalent à 3,7 % de baisse relative. La valeur commerciale estimée en 2014 est de 134,95 milliards soit un recul de 6,3 %. Le prix moyen du poisson a baissé de 3% entre les deux années. I- Pêche Artisanale Comparativement à l’année 2013, le volume des débarquements de la pêche artisanale maritime a connu une légère baisse de 6,4 % en 2014, passant de 398 214 tonnes à 372 548 tonnes, imputable à la diminution générale, dans toutes les régions, des petits pélagiques notamment sardinelles et ethmaloses. Pêche Industrielle La pêche industrielle tirée par la pêche chalutière a franchi la barre des 50 000 tonnes pour la première fois durant ces cinq dernières années. Cette pêche qui représente 12% des débarquements de la pêche maritime a connu une hausse de 22% par rapport en 2013, malgré la diminution du nombre de navires. Cette performance pourrait être due à l’amélioration des rendements de pêche en l’absence d’un accroissement de l’effort de pêche.
  • Résultats Généraux des Pêches maritimes :2015.

    Direction des Pêches Maritimes, Dakar (Sénégal) (Direction des Pêches Maritimes, Dakar (Sénégal), 2016)
    Les captures totales débarquées de la pêche maritime sénégalaise en 2015 s’élèvent à 430 667 tonnes, pour une valeur commerciale estimée à 153,991 milliards de FCFA, tandis que celles de 2014 étaient de 425 002 tonnes en volume et de 134,95 milliards de Fcfa. Les évolutions en valeur relative sont respectivement 1,33% et de 14% en volume et en valeur. Les débarquements de la pêche artisanale maritime se chiffrent à 383 222 tonnes en 2015 contre 372 548 tonnes en 2014, soit une hausse de 3%. La valeur commerciale estimée des produits entre 2014 à 2015, est passée de 93,574 milliards à 110,724 milliards de FCFA, soit une hausse de 18%. Les principales espèces débarquées sont constituées du groupe ethmalose et sardinelle (65%), des chinchards (15%), de la ceinture (13%), des maquereaux ( ), du poisson chat et de la sole. Les captures débarquées de crustacés ont régressé de 11%, tandis que celles des mollusques se sont nettement améliorées (39%). Les régions de Saint-Louis, Ziguinchor et Kaolack ont enregistré une hausse des débarquements des produits halieutiques alors que l’on constate une baisse dans les autres régions. L’augmentation des débarquements dans les régions de Saint-Louis et de Ziguinchor sont en général imputable à la fréquentation par nos pêcheurs des zones de pêche des pays limitrophes par le biais des accords d’accès. .
  • Résultats Généraux des pêches maritimes: 2016.

    Direction des Pêches Maritimes, Dakar (Sénégal) (Direction des Pêches Maritimes, Dakar (Sénégal), 2017)
    Les résultats de la pêche maritime en 2016 révèlent que l’estimation des captures totales débarquées s’élève à 495 880 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 185 milliards de FCFA, contre 438 123 tonnes en volume et 155 milliards de FCFA en valeur en 2015, soit des hausses respectives de 13% en volume et 19% en valeur. Le rapport indique que les captures débarquées proviennent d’une part de la pêche artisanale et d’autre part de la pêche industrielle comprenant une partie nationale et une partie étrangère. La pêche artisanale participe pour 80% aux débarquements totaux pour un volume de 397 871 tonnes, contre seulement 20 % pour la pêche industrielle pour une quantité de 89 570 tonnes. Par ailleurs, il est noté qu'une part des débarquements est exportée par les sociétés de transformation industrielle notamment et par le secteur artisanal dans une moindre mesure. Le présent document compte trois chapitres relatifs à la pêche artisanale, la pêche industrielle et les exportations
  • Etude des connaissances socio-économiques des pêcheries de petits pélagiques au Sénégal.

    Déme, Moustapha; Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP) (Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP), 2012)
    La Commission Sous-Régionale des Pêches (CSRP) a obtenu, pour la phase d’extension du projet « Vers les politiques régionales pour une pêche durable des petits pélagiques en Afrique du Nord-Ouest », un financement de la coopération Néerlandaise (DGIS) et de l'Agence Française de Développement (AFD) pour une période de 12 mois. L'objectif principal du projet est la promotion des politiques et des plans de gestion qui assurent l'utilisation rationnelle et durable des stocks de poissons petits pélagiques dans des eaux du Nord-Ouest de l'Afrique. Le Gouvernement du Sénégal participe à la réalisation de ce projet exécuté dans quatre pays côtiers (Gambie, Mauritanie, Sénégal, Maroc). L’objectif du projet au niveau national est le renforcement des capacités nationales dans les domaines de la gouvernance des pêches, de la lutte contre la pêche illégale et l’accroissement de la valeur ajoutée des produits halieutiques. Le Sénégal, dans le but d’inverser les tendances encore lourdes de son système de gestion des pêcheries et du développement de son économie halieutique a opté, entre autres outils d’aménagement, pour la mise en oeuvre d’une approche de co-gestion des pêcheries artisanales. La co-gestion appelle l’implication et la participation effective des communautés de base dans les décisions de gestion et d’aménagement. Le succès, l’extension et la pérennisation de l’approche de co-gestion dépendent essentiellement de la fonctionnalité des cadres de concertation mis en place pour une bonne gouvernance locale des pêcheries artisanales. Il est à noter, en plus de la nature transfrontalière, la forte variabilité des ressources halieutiques due aux changements des conditions environnementales et à la pression de pêche intensive exercée sur elles pendant qu'elles traversent les eaux territoriales des quatre États côtiers. Cette situation risque de compromettre la durabilité de cette pêcherie qui contribue énormément à l’économie du Sénégal en termes de devises et d’autosuffisance alimentaire. Consciente de la rareté de cette ressource d’une importance capitale, la Direction des pêches maritimes (DPM) du Sénégal a commandité une étude de la chaine de valeur de l’exploitation et de valorisation des petits pélagiques (étude de connaissances socioéconomiques), pour contribuer à une meilleure valorisation des petits pélagiques. L’activité est prévue dans le Plan d’action du Sénégal. 1.2. Objectifs et résultats attendus L’objectif principal de l’étude est de contribuer à une meilleure connaissance des aspects liés à la chaine de valeur de l’exploitation et de la valorisation des petits pélagiques en vue de contribuer à leur conservation et à l’augmentation de leur valeur ajoutée au niveau des pays 5 voisins avec lesquels ces espèces sont partagées en l’occurrence la Gambie, la Mauritanie et le Maroc.
  • Dynamique socio-environnementale et gestion des ressources halieutiques des régions côtières du Sénégal : l’exemple de la pêche artisanale.

    NIANG, Ndèye A. (Univerité de Rouen (France), 2008)
    La pêche artisanale occupe une bonne partie de la population sénégalaise particulièrement sur la Petite et la Grande côte, qui assure une part importante de l’approvisionnement en ressources halieutiques des populations sénégalaises. Les conditions écologiques du milieu marin influencent de nombreux aspects de la pêche artisanale au Sénégal. Le plateau continental présente une superficie d’environ 28 700 km² sur un littoral de 730 km de côte du nord au sud. L’essentiel de la pêche artisanale est concentré sur cette zone séparée en deux côtes, nord et sud par la presqu’île du Cap-Vert. Notre zone d'étude (cf. figure 1) est divisée en trois zones écogéographiques : · La Grande côte est située dans la partie nord et la plus instable du littoral avec une forte houle qui accentue la présence de la barre et rend les conditions de pêche difficiles. Elle s’étend de Dakar à Saint-Louis, avec une côte sableuse et rectiligne caractérisée par la présence des dunes blanches. Ainsi les centres de pêche sont peu abondants à l’exception de Saint-Louis, Mboro, Fasse Boye, Kayar avec une forte présence des communautés de pêcheurs traditionnels comme les Guet-Ndariens. C’est ce qui explique en partie que les pêcheurs soient bien expérimentés pour contourner les obstacles écologiques qui entravent le développement de la pêche sur le littoral nord. · La Petite Côte située entre la baie de Hann et Djifère Elle s’étend sur une longueur d’environ 120 km. Elle est limitée au nord par la presqu’île du Cap-vert, à l'Ouest par l'océan Atlantique, au Sud par la latitude 14°54 Nord. Sur la Petite côte la pêche artisanale est très développée par rapport à la Grande côte. Les deux plus grands centres de pêche du littoral se trouvent dans cette zone. Il s’agit de Mbour et Joal qui ont une activité de pêche continue toute l’année. Ces centres de pêche sont bien situés sur le littoral, avec l’importance de la largeur du plateau continental à cet endroit, facilitant ainsi l’abondance des habitats des poissons et des zones de pêche favorables. Tous ces facteurs écologiques font que la pêche artisanale est constante toute l’année sur la Petite côte qui accueille une communauté importante de pêcheurs migrants venant de Saint-Louis, Kayar, des Îles du Saloum, et de la Presqu’île de Cap-Vert.
  • Pencum nap mi: Pour une Gouvernance Participative au service du Développement Durable de la Pêche.

    PRAO/Sénégal (2015-01)
    Bulletin d’information trimestriel du Projet Régional des Pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO-Sénégal) - N°03 - Janvier 2015
    L’année 2014 a été une période charnière dans la mise en oeuvre du Projet Régional des Pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO-Sénégal). En effet, elle a vu l’achèvement de la quasi-totalité des procédures liées aux marchés inscrits en 2014, ce qui a permis l’exécution ou le démarrage d’activités à forte incidence financière. Je veux nommer, entre autres, la préparation des plans d’aménagement des pêcheries de crevette côtière et de Cymbium, les travaux de construction d’infrastructures d’Activités Génératrices de Revenus, la réhabilitation et l’équipement des stations de surveillance côtière et la mise en place d’un Système de suivi-évaluation des performances du Projet. Malgré ces avancées significatives, le PRAO-Sénégal a été rattrapé par les dysfonctionnements qu’il a connus entre juin 2011 et décembre 2012 et qui ont conduit à sa restructuration, occasionnant ainsi un important retard dans la mise en oeuvre de l’ensemble des activités du Projet. Pour résorber ces retards, le Gouvernement du Sénégal a demandé et obtenu de la Banque Mondiale, une prorogation jusqu’au 15 décembre 2015, de la date de clôture du Projet. Cette prorogation a été obtenue suite aux engagements pris par le Gouvernement du Sénégal, notamment par rapport à la généralisation de l’immatriculation des pirogues et du permis de pêche artisanale, du fait qu’elle constitue une des conditions sine quo non de la gestion de la capacité de pêche artisanale et du contrôle de l’accès aux ressources halieutiques. La volonté du Sénégal d’assurer la gestion durable et la restauration des ressources halieutiques et de leurs habitats, à travers la maîtrise de la capacité de pêche et le contrôle de l’accès, s’est manifestée depuis près d’une décennie déjà. En effet, c’est entre 2005 et 2006, que le permis de pêche artisanale et l’obligation d’immatriculer les pirogues ont été instaurés, avant d’être inscrits en 2007, dans la Lettre de Politique Sectorielle des Pêches et de l’Aquaculture. Depuis lors, le Gouvernement du Sénégal n’a pas lésiné sur les efforts et les moyens pour promouvoir la généralisation de l’immatriculation des pirogues et du permis de pêche ainsi que leur appropriation par l’ensemble des acteurs de la pêche artisanale. Cet engagement s’est manifesté dernièrement, entre juillet et décembre 2014, par la forte mobilisation de toute l’Administration déconcentrée des pêches autour de la mise en oeuvre de sept plans d’actions régionaux axés sur l’immatriculation des pirogues et le permis de pêche et dont la conception et le financement ont été appuyés par le PRAO-Sénégal. Ces plans ont été soutenus par une vaste campagne nationale de communication marquée par la diffusion de spots en français et en wolof par voie audiovisuelle et radiophonique et par presse écrite. Concomitamment à ces actions, des réformes importantes ont été engagées, telles que la mise en oeuvre effective du gel de l’immatriculation des pirogues depuis le 1er janvier 2015 et la définition d’un nouveau type de permis de pêche artisanale à mettre en place à partir du 1er mars 2015. Ce troisième numéro de votre bulletin d’information est principalement consacré à l’immatriculation des pirogues et au permis de pêche artisanale, histoire de dresser le bilan et de dégager les perspectives. Ces deux dossiers sont complétés par un article qui présente les résultats des opérations de délimitation et de balisage des aires de cogestion locale des sites ciblés par le PRAO-Sénégal Bonne
  • Rapport sur l'état de l'environnement au Sénégal.: Edition 2010.

    Centre de Suivi Ecologique (CSE); Ministére de l'Environnement et de la Protection de la Nature (MEPN) (Centre de Suivi Ecologique (CSE), 2010)
    L'élaboration d'un rapport périodique sur l'état de l'environnement s'inscrit parmi les activités prioritaires du Ministère de l'Environnement et de la Protection de la Nature. Réalisé tous les cinq ans, le rapport constitue un document de référence sur l’environnement du Sénégal. Ce rapport qui s’articule autour de dix (10) chapitres, fait le point sur les différentes composantes de l'environnement, leurs évolutions naturelles et les pressions qui y sont exercées par les activités humaines. Il permet également d'apprécier les effets de la gestion de la politique environnementale menée par les pouvoirs publics
  • LA PECHE ILLICITE NON DECLAREE ET NON REGLEMENTEE EN AFRIQUE DE L’OUEST

    Ndiaye, Tafsir Malick (Association pour la Promotion et la Responsabilisation des Acteurs de la Pêche Artisanale Maritime APRAPAM, 2010-11-11)
  • Structure démographique des captures des filets tournants à Mbour et Joal.

    Lopez, J.; Sow, I.; Centre de Recherches Océanographiques de Dakar Thiaroye (CRODT) (Centre de Recherches Océanographiques de Dakar Thiaroye (CRODT), 1981)
    Ce document de travail presente la structure démographique des captures des filets tournants sur la Petite Côte : Xbour et Joal, en 1981. Les données de base o prises et frequences, ont été traitées séparément pour chacun des deux centres. En ce qui concerne les statistiques pour chaque centre les donn&zs relatives aux sennes tournantes et les filets maillants cncerclants’sont en cours de publication et exploitées partiellement, Pour les fréquences, toutes les mensurations effectuées ont été regroupoes dans un fichier unique comprenant les donnEes de Mbour et de Joal, filets maillants encerclants et sennes tournantes réunis. Le regroupement des mensurations des deux centres tient au fait que les pêcheurs travaillent dans. les mêmes secteurs capturant donc-les mêmes individus. Quant au mélange des fr6quences des deux engins, il a été soumis 3 un’ test préalable ; nous avons trouv& qu’il n’y avait aucune différence significative dans les tailles des individus capturcs à la serine tournante ou au filet maillant encerclant. Aprés fusion des fichiers P (g6nérG par le progr&nme SARAT) et F des deux centres; le fichier OF obtenu a été trait5 par le pirogramme FREART (Fréon et Ndiaye, 1979). Les +@sultats obtenus ont permis de dresser’ les structures démographiques des espèces Echantillonnées. On notera que dans l’archive, seules les principales espZces d@barquées ont, 6té représentées
  • Evaluation des Ressources Demersales Profondes. (Campagne de Saison Chaude: 11-12 et 26-28 Septembre 2008).

    Fall, M.; Programme Stratégie d'aménagement et de Gestion des Pêcheries du Sénégal (SAGPS) (Centre de Recherche Oceanographique Dakar Thiaroye, 2008)
    La présente campagne, codée SAGPS-4, est la dernière d’une série de 4 campagnes de chalutages démersaux côtiers et profonds1 que l’équipe scientifique du Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) doit effectuer en 2008. Elle s’inscrit dans le cadre du programme « Stratégie d’Aménagement et de Gestion des Pêches au Sénégal » (SAGPS) piloté par la Direction des Pêches Maritimes (DPM) du Ministère de l’Economie Maritime, des Transports Maritimes, de la Pêche et des Aires Communautaires Protégées. Le présent rapport détaillé en présente les matériels, méthodes et résultats obtenus.
  • Résultats Généraux des Pêches Maritimes 2014.

    Ministère de la Pêche et de l'Economie Maritime, Direction des Pêches MAritimes, Dakar (Sénégal) (Direction des Pêches Maritimes, 2015)
    Les débarquements de la pêche maritime en 2014, s’élèvent à 425 002 tonnes contre 441 254 tonnes en 2013 équivalent à 3,7 % de baisse relative. La valeur commerciale estimée en 2014 est de 134,95 milliards soit un recul de 6,3 %. Le prix moyen du poisson a baissé de 3% entre les deux années. Pêche Artisanale: Comparativement à l’année 2013, le volume des débarquements de la pêche artisanale maritime a connu une légère baisse de 6,4 % en 2014, passant de 398 214 tonnes à 372 548 tonnes, imputable à la diminution générale, dans toutes les régions, des petits pélagiques notamment sardinelles et ethmaloses. Cette baisse a été particulièrement notée dans la région de Thiès. Le niveau global des captures débarquées de la pêche artisanale dépend en grande partie du volume des mises à terre des petits pélagiques et de captures d’espèces apparaissant de manière imprévisible et irrégulière dans les débarquements comme la ceinture. Les débarquements sont également très dépendant des captures réalisées dans les zones des pays limitrophes par le biais des accords d’accès. Une quinzaine d’espèces réalise 81% des débarquements de la pêche artisanale et parmi celles-ci seulement quatre espèces (sardinelles, ethmaloses, ceintures et chinchards) en sont les principales. Les débarquements de 2014 des régions par rapport à l’année 2013 connaissent une baisse pour trois régions (Thiès, St-Louis et Kaolack). Ces régions, à l’exception de la région de Kaolack dont la production est négligeable, déterminent le niveau national des débarquements. Concernant les régions de Ziguinchor, Fatick et Louga, leur contribution dans les débarquements, quoique accusant une augmentation, paraissent marginales dans la production nationale. Enfin la région de Dakar a connu en 2014 un niveau de débarquement plutôt constant par rapport à l’année 2013. En ce qui concerne les produits transformés, leur volume a baissé de 22 % par rapport à 2013, tandis que le mareyage interrégional a nettement augmenté entre 2014 et 2013.Le nombre moyen de pêcheurs et de pirogues actifs a légèrement baissé en 2014. Pêche Industrielle: La pêche industrielle tirée par la pêche chalutière a franchi la barre des 50 000 tonnes pour la première fois durant ces cinq dernières années. Cette pêche qui représente 12% des débarquements de la pêche maritime a connu une hausse de 22% par rapport en 2013, malgré la diminution du nombre de navires. Cette performance pourrait être due à l’amélioration des rendements de pêche en l’absence d’un accroissement de l’effort de pêche. L’armement industriel est constitué de Chalutiers (87), de thoniers (7) et de sardiniers (04). Exportations : En 2014, les exportations de produits halieutiques du secteur industriel ont atteint 150 909 tonnes contre 137 569 tonnes en 2013, ce qui représente une évolution assez importante de 10% en valeur relative. En revanche, celles du secteur artisanal sont plus modérées avec 30824 tonnes contre 40 704 tonnes en 2013. La répartition des exportations par continent du secteur industriel montre que l’Afrique demeure la principale destination depuis la politique de mise aux normes instituée par l’Union Européenne. Le continent africain a suppléé l’Europe comme première destination des exportations de la pêche compte tenu de la place des produits congelés. Cependant les meilleurs chiffres de vente se font avec l’Union européenne notamment sur le segment des produits frais. Concernant l'Asie, sa part dans l'exportation ne cesse d'évoluer ces dernières années. Elle passe de 13 665 tonnes en 2010 à 34 622 tonnes en 2014. On note que cette évolution entre 2013 et 2014, est peut significative, car les produits qui sont ciblés n’ont pas été abondant en termes disponibilité dans les débarquements. L’Asie se positionne en seconde place derrière l’Afrique. Les exportations en 2014 de produits transformés et frais réalisées par le secteur artisanal, sont égales à 30 823 tonnes contre 40 705 tonnes en 2013. Elles ont baissé de 22% pour les produits transformés et de 39% pour le frais. La forte demande des produits transformés sur le marché africain ne cesse d’augmenter et se fait aux dépens de la consommation nationale sur le segment produits transformé essentiellement pour un taux de 60%.
  • Plan d'Aménagement de la Pêcherie de Crevettes profondes

    Ministère la Pêche et de l'Economie Maritimes, Direction des Pêches Maritimes; Ministère la Pêche et de l'Economie Maritimes, Cellule d'Etudes et de Planification (CEP). Projet Aménagement Durable des Pêcheries du Sénégal (ADUPES) (Direction des Pêches Maritimes (DPM), 2015)
    Ce document présente la vision stratégique d'exploitation de la ressource crevettière et un plan d'aménagement pour sa réalisation en se fondant sur les documents de politique macroéconomique (DSPP II) et sectorielle des pêches (LPS) qui mettent l'accent particulièrement sur la création durable de richesse associée à la rente de la ressource. Ainsi, l'objectif du plan est de maximiser la rente générée par l'utilisation de la ressource de crevettes profondes, en respectant les contraintes imposées par les impératifs écologiques et sociaux déterminés par le Gouvernement. Puisque c’est le secteur privé qui crée de la richesse, le plan prévoit que l’Etat accorde une concession d’exploitation exclusive à une Organisation de Gestion de la Pêcherie (OGP) sur la base d'un cahier des charges qui définit clairement le rôle de chaque partie en contrepartie d’un paiement d’une redevance annuelle. La durée de la concession est d'un minimum de quinze (15) ans, révisable tous les cinq (05) ans en vue de la proroger de cinq (05) si les conditions nécessaires sont réunies. Les possibilités de pêche annuelles sont proposées par l'OGP au Ministre qui approuve après avis de l'institution scientifique compétente. La modélisation de la pêcherie suggère que la rente maximale tourne actuellement autour de €7,5 millions/an, avec une production de 2300 tonnes par an et un prix de 4€/kg. Toutefois ce montant changera dans l’avenir en fonction de l’évolution des paramètres-clés. Un suivi bio-économique en routine de la pêcherie est donc essentiel. La rente générée par la ressource sera partagée 50% pour l'Etat et 50% pour l'OGP. toutefois, une période transitoire de deux ans (02) est prévue avant l’application de cette disposition. Cependant, un certain nombre de préalables devraient être réunis afin que l'estimation de cette rente puisse être le plus fiable possible à savoir : (1) le besoin d'un observatoire économique afin de disposer d'informations fiables concernant les prix des crevettes; (2)le besoin d’un modèle bioéconomique validé conjointement par le Ministère et l'OGP pour estimer la rente à partager. Ce plan est tout à fait novateur par rapport à ce qui est d’usage jusque là dans le secteur. C’est pourquoi, il permettra certainement au Sénégal de réaliser ses deux grands objectifs économique et écologique pour la pêcherie. En outre, il contribuera à l'augmentation de façon significative de la richesse tirée de cette ressource au bénéfice des usagers et le Sénégal.
  • Statistiques de la pêche maritime sénégalaise en 2013 : Pêche artisanale et Pêche thonière.

    Thiao, Djiga; Ngom, Fambaye Sow (2014)
    Archives Scientifiques du Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye
    Pour une gestion rationnelle des ressources halieutiques, il est nécessaire de disposer en permanence d’informations sur ces ressources et leur environnement physique et humain. C’est ainsi que depuis les années 50, l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), à travers le Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT), a mis en place un dispositif de collecte et de traitement de données sur les activités de pêche commerciale et expérimentale et sur l’environnement marin et côtier. Afin de permettre à l’Administration des pêches et aux autres acteurs de disposer d’informations scientifiques dans le cadre de l’élaboration et de l’exécution des politiques de pêche, le CRODT publie habituellement un bulletin statistique sur les différentes composantes de la pêche. Le présent document fait l’état de la situation de la pêche maritime en 2013. Il concerne notamment la pêche artisanale et la pêche thonière. Les statistiques présentées sont relatives à la flottille de pêche, à l’effort de pêche et aux captures débarquées. Dans le cas de la pêche artisanale, il faut noter que les statistiques d’effort et de débarquement concernent la zone maritime habituellement couverte par le dispositif d’enquête du CRODT. Celleci s’étend de Saint Louis à Joal. Pour le recensement des unités de pêche artisanale, la couverture spatiale va jusqu’à Djifère au Sud. En ce qui concerne le cas particulier de la pêche industrielle, seules la composante thonière a été abordée dans ce document. Les navires de pêche sardinière n’ayant pas opéré au Port de Dakar en 2013 mais plutôt à Ziguinchor, leurs données ne sont pas disponibles. Les statistiques de la pêche industrielle chalutière sont en cours de validation.
  • Résultats généraux des pêches maritimes 2013.

    Direction des Pêches Maritimes (DPM) (Direction des Pêches Maritimes, 2015)
    Les débarquements de la pêche maritime en 2013, s’élèvent à 441 254 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 144 milliards de francs CFA contre 447 961 tonnes et une valeur estimée à 152 milliards en 2012 de francs CFA, soit une faible diminution de 1 % en volume et 5 % en valeur.

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