Senegalhttp://hdl.handle.net/1834/962024-03-29T10:01:09Z2024-03-29T10:01:09ZRésultats Généraux des Pêches Maritimes 2019.http://hdl.handle.net/1834/425162023-02-21T02:16:50Z2022-01-01T00:00:00ZRésultats Généraux des Pêches Maritimes 2019.
La Direction des Pêches maritimes assure la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de pêches maritimes artisanale et industrielle. A ce titre, elle a pour mission, entre autres, la collecte, le traitement et la publication des statistiques des pêches maritimes. Les données de la pêche artisanale maritime proviennent des services déconcentrés des pêches. Elles sont collectées sur des fiches confectionnées par les services eux-mêmes et faisant appel aux techniques d’échantillonnage aléatoire simple. Par ailleurs d’autres méthodes se fondent sur l’enregistrement et l’exploitation des données dans des cahiers de sondage, des certificats de contrôle d’origine et de salubrité (COS) et des certificats à la première vente (CPV). En ce qui concerne la pêche industrielle, les données de base proviennent essentiellement des journaux de pêche renseignés depuis 2017 par les capitaines des navires et sont complétées par les notes de pêches (bon de pesée) et les manifestes de déclaration fournis par la Douane aux armements. Les données des crevettiers profonds sénégalais et des navires de l’Union européenne opérant dans le cadre de l’accord de pêche avec le Sénégal sont collectées au moyen du système ERS mise en place. L’ensemble des données collectées sont centralisées à la DPM où elles sont saisies, traitées, analysées et publiées sous forme d’un rapport annuel intitulé « Résultats généraux des pêches maritimes ». Ce rapport est produit pour répondre aux différentes sollicitations des utilisateurs. Les débarquements de la pêche maritime de l’année 2019 s’élèvent à 533 479 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 272,602 milliards de FCFA contre 524 851 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 272,466 milliards en 2018. En glissement annuel, on note une légère augmentation des débarquements en volume de 1,64% et en valeur de 0,05 %. Les quantités de produits de la transformation artisanale s’élèvent à 56 860,91 tonnes pour une valeur de 53,150 milliards de FCFA contre 51 236,84 tonnes l’année dernière pour une valeur de 42,115milliards. Comparée à 2018, nous notons une hausse de 11% en volume et 12% en valeur. Le mareyage des produits frais s’élève à 232 875 tonnes contre 193 990 tonnes en 2018, soit une hausse de 20%, et celui des produits transformés tourne autour de 16 698 tonnes sur le marché intérieur. La distribution locale totale des produits frais au sein des régions maritimes s’élève à 50 810 tonnes. Quant aux exportations, elles sont passées de 293 792,00 tonnes en 2018 à 311 882,51 tonnes en 2019, soit une hausse de 18 090,51 tonnes en valeur absolue et 6% en valeur relative. Quant à la valeur commerciale, elle est passée de 299,184 milliards en 2018 à 308,208 milliards en 2019, soit une augmentation de 3%.
2022-01-01T00:00:00ZContribution à l’étude des mesures locales de gestion de la pêche dans les plans d’eau de la région de Matam : cas du marigot de PattowelDIENG, Tafsir Mouhamadouhttp://hdl.handle.net/1834/423952022-11-16T02:04:58Z2014-01-01T00:00:00ZContribution à l’étude des mesures locales de gestion de la pêche dans les plans d’eau de la région de Matam : cas du marigot de Pattowel
DIENG, Tafsir Mouhamadou
Dressant un tableau de la situation de la pêche continentale au Sénégal, ce mémoire met en exergue le rôle fondamental de ce sous-secteur des pêches et de l’impact positif que la gestion des plans d’eaux au niveau de la région de Matam pourrait occasionnée. Le cas du Pattowel est examiné de manière approfondie avec des résultats plus que satisfaisantes fruit d’une cogestion efficace entre les services des pêches de Kanel et de Matam avec les pêcheurs des quatre localités visées par cette étude. Plus 60 tonnes de poissons ont été capturées en dix jours avec des espèces à forte valeur commercial (Lates niloticus, Bagrus, spp, Aleste spp, Clarias spp …), pour une valeur commerciale de plus de soixante-dix millions de FCFA, ainsi avec un potentiel énorme, la région de Matam pourrait devenir un pôle important dans la relance de la pêche continentale. Ainsi avec des améliorations apportées, cette pratique locale de gestion des pêches pourrait être vulgarisée à travers le pays car elle nécessite peu de moyens financier et s’est révélée très efficace.
2014-01-01T00:00:00ZContribution à l'amélioration de la pêche à Matam: exemple du village de Thialy situé dans le Département de KanelDieng, Tafsir Mouhamadouhttp://hdl.handle.net/1834/423902022-11-15T02:14:07Z2015-02-01T00:00:00ZContribution à l'amélioration de la pêche à Matam: exemple du village de Thialy situé dans le Département de Kanel
Dieng, Tafsir Mouhamadou
Bien avant de planter des végétaux ou d’élever des animaux, les populations humaines avaient commencé à pêcher dans les cours d’eau, les étangs, les marécages et les lagunes. Il a fallu attendre de nombreuses décennies pour que l’homme s’aventure sur les vastes étendues des lacs ou des mers, dans des embarcations spécialement conçues à cet effet. Il y a maintenant plusieurs siècles que la pêche maritime a supplanté la pêche continentale comme principale source de protéines de poisson à l’échelle mondiale (FAO, 2010). Au Sénégal, les débarquements de la pêche continentale sont passés de 31 000 tonnes en 1997 à près de 20 000 tonnes en 2002 (Ministère de l’économie Maritime, 2005). Cependant, la pêche continentale demeure une activité importante dans l’économie vivrière du Sénégal. Elle occupe 50 à 70 000 personnes et contribue autour de 15% à la consommation moyenne nationale de poisson. Dans la région de Matam, ce sous-secteur de la pêche continentale est la principale composante de l’activité halieutique et revêt une importance capitale pour l’économie de la zone, elle est pratiquée au niveau du fleuve Sénégal qui borde la région de Matam sur une distance de 200 km ainsi que sur ses défluents, les mares et les marigots. Dans le village de Thialy la pêche constitue le premier secteur d’activité économique, non seulement elle permet d’assurer une bonne partie des apports en protéine des populations, mais elle constitue la principale source de revenu de la plus par des ménage
2015-02-01T00:00:00ZPlan stratégique de développement de la pêche continentale au Sénégalhttp://hdl.handle.net/1834/423892022-11-15T02:14:00Z2022-01-01T00:00:00ZPlan stratégique de développement de la pêche continentale au Sénégal
La pêche continentale, jadis florissante, avec une production qui tournait autour de 30 000 à 50 000 tonnes par an, il y a quatre à cinq décennies, connaît une régression qui fait que les débarquements peinent actuellement à dépasser 15 000 à 20 000 tonnes par an. Toutefois, au vu des énormes potentialités qu’offre la pêche continentale en termes de réseau hydrographique, de diversité spécifique et d’habitats, d’impacts sur la sécurité alimentaire pour les populations éloignées de la mer, de créations d’emplois, il existe de bonnes perspectives de développement pour ce sous-secteur. Fort de ce constat, le ministère des Pêches et de l’économie maritime à travers la Direction de la pêche continentale a pris l’initiative de revisiter la stratégie de développement de ce sous-secteur et d’élaborer un nouveau plan stratégique dont la mise en œuvre aboutira sans équivoque à la relance de la pêche continentale au Sénégal. L’élaboration du plan Stratégique a été menée de manière participative. Les diagnostics réalisés au niveau des neuf régions où se pratique la pêche continentale et celui effectué à l’échelle nationale ont fait ressortir de nombreuses contraintes dont les plus marquants sont : le déficit pluviométrique des décennies passées, les aménagements hydro-agricoles avec les perturbations du fonctionnement hydrologique naturel et les pollutions qu’ils engendrent, la prolifération de plantes aquatiques (qui perturbent à la fois l’écologie du milieu et les activités de pêche), les effets du changement climatique, la faible mise en œuvre des politiques de développement de la pêche continentale, les mauvaises pratiques de pêche, et la surexploitation des ressources halieutiques. Les résultats de ces diagnostics ont été largement utilisés pour définir les éléments du cadre stratégique et opérationnel. La vision retenue est la suivante : Une pêche continentale dynamique et responsable contribuant à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois et de revenus durables pour un Sénégal émergent. Cinq valeurs ont été définies pour servir de socle à la mise en œuvre des actions qui permettront de réaliser cette vision. Il s’agit de : engagement, professionnalisme, recherche de synergies, performance et, cohérence. L’objectif global du plan stratégique est de « Développer de manière durable la pêche continentale au Sénégal ». Les domaines d’action prioritaires identifiés sont : • Domaine d’action prioritaire 1 : Amélioration de la gouvernance de la pêche continentale (regarder s’il ne faut pas déplacer certaines actions) ; • Domaine d’action prioritaire 2 : Gestion durable des ressources halieutiques et restauration des habitats ; • Domaine d’action prioritaire 3 : Sécurité alimentaire et création de richesses. Pour chacun de ces domaines d’action prioritaire, des objectifs, des résultats attendus, des actions ont été identifiés. Afin de faciliter la mise en œuvre du plan stratégique, un plan d’action opérationnel sur cinq (05) ans a été élaboré. Le plan d’action indique les actions, les responsables, le chronogramme et les estimations des coûts des actions.
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